Page:Marais - Les Cabots de la victoire, paru dans Les Annales politiques et littéraires, 01 juin 1919.djvu/5

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des goûts exotiques, se fait traîner à la remorque d’un groendaël farouche qui résiste à la laisse, sauvage, noir et superbe.

Passe un jeune officier qui porte l’uniforme gris des alliés transalpins. Sa main serre négligemment une fine chaînette d’acier au bout de laquelle sautille une minuscule bestiole : un griffon argenté, une petite merveille de grâce animale.

À sa vue, les trois chiens sont pris de frénésie. Le groendaël s’élance, amical et bourru ;