Landry Colin découvre une rangée de dents aiguës, et ricane :
— Je vous l’avais prédit, Nicole, que l’un de nous deux sauterait… C’est Bouvreuil qui a fait le faux pas. À présent je me sauve. Excusez-moi : le bureau directorial de l’Agioteur réclame ma présence.
J’implore, rieuse :
— Landry… Vous gardez ce pauvre monsieur Yves à la rédaction, au moins ?
— Lui ! Ah ! non, par exemple ! Je le flanque à la porte : je ne tolère pas les bavards, chez moi.
Remis de ces diverses émotions, Paul s’avise de décacheter les lettres qui bourraient ses poches : ce ne sont que cartes de congratulation de ses relations mondaines : « Monsieur et madame Hubert Haffner, avec tous leurs vœux de bonheur aux nouveaux époux. » — « Madame veuve de Brailles, avec ses sincères félicitations. » — « Monsieur et madame Jean Delaunay, vœux sincères. » — « Baron et baronne Heutzinger, souhaits sincères de bonheur. »