idée. Il faudrait qu’Adrienne s’habillât. Un quart d’heure, une demi-heure à rester seul avec Descombes que je saurais bien remettre en train. Pourquoi me fait-il cette tête ? »
Puis, à voix haute, il cherchait le courrier des théâtres :
— Palais des Beaux-Arts… concert symphonique… tournée de la Comédie-Française… Sorel dans le Marquis de Priola…
Il rejeta le journal sur le fauteuil, découragé : non, il ne pouvait pas, lui, vieux Parisien, proposer à des Parisiens d’aller revoir la comédienne la plus connue de Paris dans une pièce du répertoire moderne qui reparaissait régulièrement sur l’affiche entre Primerose et Poliche !
Ses pensées prenaient une autre direction, aiguillées sur ce titre : le Marquis de Priola. Elles accaparaient son attention au point qu’il éprouva le besoin de les communiquer ; puis, ce serait une manière, en somme, de détourner cette gêne pénible qui pesait sur eux. Et il déclara rêveusement :
— Je m’étonnais déjà que ce sujet si faux : le