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INTRODUCTION

tesquieu fût une nécessité au xviiie siècle, il n’en était pas moins intéressant de connaître l’opinion d’un homme qui voulait transformer la société, après avoir étudié et admiré Montesquieu et Rousseau.

En 1775, Marat avait déjà publié une étude sur l’homme[1] : la philosophie était une de ses grandes passions, passion bien pardonnable à une époque où l’on cherchait à améliorer le sort des hommes, et où chacun croyait avoir découvert le meilleur moyen.

Le manuscrit autographe de l’Éloge de Montesquieu n’étant point destiné à la publication, est devenu, croyons-nous, la propriété de M. le baron Charles de Montesquieu, auquel appartient aujourd’hui le château de La Brède. Acheté sur les indications d’un libraire, il a été joint à la belle bibliothèque du château. Pour des motifs qu’il ne nous est point permis d’apprécier, nous n’avons pu en prendre connaissance.

Cependant des renseignements qui nous font connaître l’importance du manuscrit, ont été publiés par M. Chévremont dans un de ses ouvrages sur Marat. Celui-ci est intitulé : Marat. — Index du Bibliophile et de l’amateur de peintures, gra-

  1. De l’homme, ou des principes et des lois, de l’influence de l’âme sur le corps et du corps sur l’âme. 2 vol. in-8o.