Page:Marcellin Pellet - Élysée Loustallot et les Révolutions de Paris, 1872.djvu/161

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applaudissements, et dont il avait même été l'itdote pendant quelques jours, le mépris de tous les peuples : voilà ce que le despote Joseph voyait autour de lui à ses derniers moments. »

« Ce n’est pas des détails qui les ont accompagnés, et que les gazettes ont minutieusement recueillis ou commentés, que nous devons nous occuper. Qu’importe à des peuples libres de quelle manière est mort un tyran ? Il suffit qu’il soit mort : mais il importe au maintien de la Révolution d’examiner quelle influence sa fin doit avoir dans la balance du pouvoir en Europe. »

Et en étudiant cette question, le rédacteur des Révolutions pose en ces termes les véritables principes de la politique étrangère :

« C’est par des principes, et non par des considérations, qu’une nation qui veut être respectée doit se conduire. Le droit des gens est encore à naître en France. Une politique insidieuse, fausse, tortueuse, un mélange de bassesse, d’injustice et d’arrogance, étaient les moyens employés par les ministres de la France avec les autres nations. Il faut aujourd’hui que tout se fasse hautement, ouvertement, sans détours. Nous sommes assez puissants pour ne plus être ni fourbes, ni dupes, dans nos négociations. »

« Un premier principe, auquel il faut que nous tenions irrévocablement, c’est de renoncer à tout