de l’air les parties de peau affectées, en les saupoudrant soigneusement de folle farine ou de poudre très fine d’amidon, et l’on a recours au régime délayant ou à la diète. Dans certains cas, le traitement évacuant par le vomitif ou les purgatifs salins devient utile. Observons que les applications humides ne conviennent pas, en général, dans l’érysipèle.
Excoriations. — On entend par le mot excoriation la destruction de l’épiderme avec rougeur, inflammation et quelquefois suppuration des couches superficielles de la peau.
Souvent accidentelles et dues à un frottement trop répété ou trop rude, les excoriations surviennent plus fréquemment encore à l’occasion du contact de la peau avec elle-même, au niveau des plis, chez les personnes replètes et les enfants.
Le meilleur moyen de remédier à cet inconvénient consiste dans l’emploi d’un mélange à parties égales d’amidon, de tan de chêne et de sous-nitrate de bismuth réduit en poudre impalpable.
Furoncle. — Plus connu sous le nom de clou, se présente sous la forme de petite induration cutanée rouge, chaude, pointue, douloureuse, contenant une humeur sanguinolente et un