Page:Marcenay - Les Conseils du Docteur Tant-Mieux, 1916.djvu/88

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
Les PLANTES
— 86 —

vée au printemps à la dose de 2 à 4 grammes, et la seconde écorce des racines trempée pendant une heure dans du vinaigre, peuvent s’employer comme rubéfiant et vésicant. Dans les cas non compliqués de fièvres intermittentes, un bracelet de cette nature appliqué et bien maintenu autour du poignet trois ou quatre heures avant l’arrivée présumée de l’accès pourra en prévenir le retour par son action révulsive et perturbatrice. On panse la plaie produite par ce vésicatoire avec des feuilles de noyer enduites d’un corps gras.

Quant aux feuilles, leur infusion ou leur décoction (15 à 30 grammes par kilogramme d’eau), employées extérieurement en lotions, en gargarismes ou en bains, et administrées à la dose de cinq à six tasses par jour, semblent le remède par excellence des maladies scrofuleuses : engorgements, ulcères, ophthalmies. L’action du traitement est lente, et ne commence guère à se manifester avant la fin du premier mois, mais les guérisons qu’il obtint sont généralement permanentes, et l’on peut espérer un plein succès dans les trois quarts des cas. Ces préparations sont en outre vermifuges et utiles contre la teigne ; elles constituent l’une des meilleures lotions astringentes