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LE MARI PASSEPORT

d’avoir vu aux Affaires étrangères, colportant ainsi les bruits les plus calomnieux sur moi.

Le seul intérêt de ce récit, à mon avis, est que tout ce que je dis est absolument vrai, tous les gens cités dans ce bouquin vivent (sauf le mari-passeport), sont en place et je les nomme.

Je les mets tous au défi de pouvoir relever une inexactitude.

Ce récit n’a aucune prétention, il ne sacrifie à aucun préjugé, à aucune arrière-pensée, à nulle précaution d’ordre diplomatique ou intéressé. Il dit ce que j’ai vu avec la précision maxima qui me soit possible.

Et je voudrais enfin — c’est un simple vœu — que l’on oublie un peu, après m’avoir lue, les calomnies et les sottises amoncelées, comme par passion, autour de mes actes et de mon nom.

Serai-je comprise, telle que j’étais enfant, telle que j’ai vécu les événements que je relate, telle que je demeure à cette heure ?

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