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Et plus que prier, si envye Elle avoit de m'avoir en vye, Que hors de là me feist retraire. Et elle d'aller au contraire, M'admonnestant d'avoir constance. Mon père vint après qui tanse, Et en tansant, très bien sçavoit Me dire, que par force avoit Vaincu les affections siennes, Et que je vainquisse les miennes, Sans luy acquerir ce mespris De laisser l'ordre que j'ay prins. Oyant cela, je leur denonce, Que s'ils ne font autre reponse Et ma langueur ne les remord, Qu'ils seront cause de ma mort; Et qu'ainsi pour vray en yroit, Si bref on ne m'en retiroit. Cela oy, ils s'estonnèrent, Et au logis me remmenèrent Tout droict.
CLÉMENT.
Ô le bien que vous feistes Quant de si bonne heure en sortistes, Ains qu'avoir faict profession D'éternelle subgection! Mais je ne sçay point vouérement Quelle cause si promptement Changea votre cueur?
CATHERINE.
Jusqu'à ores Personne ne l'a sceu encores; De moy point ne le sçaurez.
CLÉMENT.
Bien estonné vous serez, Si je devine et viens au point.
CATHERINE.
Vous ne la devinerez point; Et quant vous l'aurez devinée, Rien n'en diray.
CLÉMENT.
Quelle obstinée! Si m'en doubté-je... Et la dispence?
CATHERINE.
Il a cousté, comme je p