doctes personnes, qui sont : Mr Du Val, Évêque de Séez ; Mr Heroet ; Jean Frotté, le Secrétaire de Marguerite ; Louis de Sainte-Marthe, Procureur du Roi à Loudun ; I. M. ; une Damoyselle Parisienne A. Y. ; Pierre des Mireurs, avec sa devise Ignoti nulla cupido, & Charles de Sainte-Marthe. La dernière pièce est un sonnet à Damoyselle Renée Laudier, d’Alençon.
Aucune de ces épitaphes en vers n’a de valeur historique, & le plus grand nombre n’a pas même de mérite poétique, mais l’Oraison funèbre est aussi remarquable qu’importante.
On la critiqua cependant à son apparition, & M. Le Roux de Lincy a relevé les curieux passages où Sainte-Marthe nous l’apprend dans une autre Oraison funèbre, celle de Françoise d’Alençon, Duchesse de Beaumont, Douairière de Beaumont & de Longueville, la sœur du premier mari de Marguerite, publiée dans la même année 1550 :
« C’est pitié d’ouïr faire récit de combien de parts ma pauvre Oraison a été assaillie, blessée, dégettée voire, & de plusieurs qui sont plus insipides que la beste. »
Il y revient encore une autre fois :
« Je ne fay doubte que, venue ceste mienne