peu près les mêmes que celles des manuscrits de la Bibliothèque nationale.
Du reste, le manuscrit d’Orléans, outre les trois feuillets signalés manquant au Prologue, a plusieurs autres lacunes dans le courant du texte.
XIV
Dans le catalogue publié en 1779, sous le nom de Filheul, par le libraire Chardin, on trouve, p. 280, no 1574 : « Les Nouvelles de Marguerite de Valois. Manuscrit précieux que l’on croit l’original. Toutes les Nouvelles sont rassemblées dans un gros volume in-folio, écriture du temps ; reliure antique à compartiments, très-rare, » & page XXI du même catalogue, aux éclaircissements : « Nouvelles de la Reine de Navarre. Manuscrit précieux & original des Contes de la célèbre Marguerite de Valois, de la plus belle conservation, contenant les soixante-douze Nouvelles. » (Catalogue des livres rares & singuliers du cabinet de M. Filheul, &c. Paris, 1779, in-8o.)
XV
No 1144 : « Les Nouvelles de la Royne de Navarre. Manuscrit in-folio sur papier vélin, m. bl., d. s. tr. & s. pt., papier lavé, réglé. Ce manuscrit précieux était à la bibliothèque de Samuel Bernard (voy. son catalogue, no 1493, p. 143, édition de Paris, chez Barrois, 1734). Il passa de là chez Randon de Boisset, & l’abbé Rive l’acheta à la vente de sa bibliothèque, en 1777. Cet abbé, ayant examiné avec attention le manuscrit que nous citons & reconnaissant qu’il est du temps de l’auteur, ne douta pas que ce ne fût l’autographe ; il fut confirmé dans cette opinion par les armes de France qu’on a mises sur sa couverture. Au reste, ce qui rend cet ouvrage très-précieux, c’est que son style & les Nouvelles ont été changés dans les différentes éditions qui en ont été faites. »
Ainsi que l’a fait remarquer M. Hubaud dans sa curieuse disser-