Page:Marguerite de Navarre - L’Heptaméron, éd. Lincy & Montaiglon, tome I.djvu/186

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
172
NOTICE DES MANUSCRITS

peu près les mêmes que celles des manuscrits de la Bibliothèque nationale.

Du reste, le manuscrit d’Orléans, outre les trois feuillets signalés manquant au Prologue, a plusieurs autres lacunes dans le courant du texte.


XIV


« Manuscrit des Contes de Marguerite de Valois, Reyne de Navarre, orné de lettres grises, peintes en or & en couleurs. In-fol. maroq. rouge à compartiments. Ce manuscrit, qui est du temps, finit au conte LXIX. » (Catalogue des livres de feu Mme  la comtesse de Verrue, &c. Paris, G. Martin, 1737, in-8o, p. 13.)

Dans le catalogue publié en 1779, sous le nom de Filheul, par le libraire Chardin, on trouve, p. 280, no 1574 : « Les Nouvelles de Marguerite de Valois. Manuscrit précieux que l’on croit l’original. Toutes les Nouvelles sont rassemblées dans un gros volume in-folio, écriture du temps ; reliure antique à compartiments, très-rare, » & page XXI du même catalogue, aux éclaircissements : « Nouvelles de la Reine de Navarre. Manuscrit précieux & original des Contes de la célèbre Marguerite de Valois, de la plus belle conservation, contenant les soixante-douze Nouvelles. » (Catalogue des livres rares & singuliers du cabinet de M. Filheul, &c. Paris, 1779, in-8o.)


XV


Dans le catalogue des livres de la Bibliothèque de l’abbé Rive, publié à Marseille en 1793, in-8o, on lit :

No 1144 : « Les Nouvelles de la Royne de Navarre. Manuscrit in-folio sur papier vélin, m. bl., d. s. tr. & s. pt., papier lavé, réglé. Ce manuscrit précieux était à la bibliothèque de Samuel Bernard (voy. son catalogue, no 1493, p. 143, édition de Paris, chez Barrois, 1734). Il passa de là chez Randon de Boisset, & l’abbé Rive l’acheta à la vente de sa bibliothèque, en 1777. Cet abbé, ayant examiné avec attention le manuscrit que nous citons & reconnaissant qu’il est du temps de l’auteur, ne douta pas que ce ne fût l’autographe ; il fut confirmé dans cette opinion par les armes de France qu’on a mises sur sa couverture. Au reste, ce qui rend cet ouvrage très-précieux, c’est que son style & les Nouvelles ont été changés dans les différentes éditions qui en ont été faites. »

Ainsi que l’a fait remarquer M. Hubaud dans sa curieuse disser-