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AVERTISSEMENT

a extraits du Chartrier de Thouars (Nantes, 1878, in-f°), vient d’en publier de nouvelles. Ce ne seront certainement pas les dernières. Il y aurait lieu maintenant de reprendre le sujet & de réunir d’une façon définitive la correspondance vraiment entière de Marguerite. Ce serait la meilleure biographie qui pourrait jamais en être faite ; aucune ne serait aussi complète & aussi vivante.


Nous n’avons pas même à l’esquisser ici. Pour remplacer le trop peu que nous pourrions seulement répéter & résumer, nous avons pensé qu’il valait mieux laisser la parole aux contemporains. Tout le monde, Bayle, aussi bien que Le Roux de Lincy, que M. Niel, dans l’article de ses Portraits du XVIe siècle, & que M. de La Ferrière-Percy, ne peut parler de Marguerite sans employer & sans emprunter de longs passages de Brantôme & de Sainte-Marthe ; personne n’en sait plus & personne ne dit mieux. On les a cités, on les citera encore à satiété. Nous avons trouvé qu’au lieu de les extraire, il valait mieux les transcrire, parce que rien ne les peut remplacer. On trouvera donc, à la suite de cet Avertissement, leur texte entier, & ceci nous amène à dire comment cette édition doit être composée.