Page:Marguerites françaises.djvu/122

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Il n’est homme plus miserable, que celuy qui n’a jamais eu d’adversitez.

Faites jour au milieu du nuage de ceste affliction, et pour vous en resoudre parfaitement consolez de vostre veue, ce qui vous ayme uniquement.

Bravez vostre malheur qui ne cerche qu’a faire un cabal de vostre ruine, et dresser ses trophées sur vostre adverfité.

La nature a rendu les tristesses commune, afin qu’en ceste egalité nous nous peussions consoler.