Page:Marguerites françaises.djvu/172

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sees de douleur.

Si vous endurez quelque mal pareil à la moindre de mes douleurs, je vous plains, jugeant vostre passion par ma souffrance.

Je ne peux pas accroistre vostre juste douleur, en allongeant le discours de mon injuste disgrace.

La douleur que j’ay sentie pour ceste perte, surpasse toute imagination.

En mon affection j’eusse disputé contre Dieu mesme, si une crainte secrette n’eust refrené ma douleur.