Page:Marguerites françaises.djvu/209

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sont des fascheux ennuis en mon ame hors de l’estat de vos bonnes graces.

Si vous me jugez digne de vous favoriser, je tiens que vous meritez beaucoup plus que ma faveur.

J’ayme si uniquement vostre bien, que ce me sera du contentement, que mon mal vous favorise.

Je ne sçay quel service satisferoit à la faveur que j’ay reçeue de vous.

Il n’y a celuy qui ne pensast, voyant vostre beauté, qu’une seule de vos faveurs l’obligeast à perdre mille vies