Page:Marguerites françaises.djvu/226

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trop louable les anime.

Il est mal aisé de couvrir si bien par le dedans les flammes, qu'une veritable affection tient allumées en nostre cœur, qu'il n'en paroisse quelque estincelle au dehors.

Le feu desloyal, qui n'enflamme que les ames imprudentes, ne troublera jamais l'heureux repos de mes esprits.

Mes flammes sont demeurees comme estoufees en mon sein et d'autant plus cuisantes, qu'elles n'ont peu jusques ici trouver ouverture pour paroistre devant vous.