Page:Marguerites françaises.djvu/227

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Si toutes choses alloyent par raison, les flames qui ardent mon triste cœur, me feroyent donner de l’allegement, et vous donneriez blasme à vous mesmes, de m’estre si cruelle.

Je vous embrasse avec toutes vos flammes, mais gardez vous de me faire embrasser un infidelle.

La force de vos flammes impudiques ne pourra jamais esbranler la nef de ma pudicité.

Mon cœur animé de la genereuse ardeur de vostre amitié, vous fera paroistre un