Page:Marguerites françaises.djvu/243

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dence.

Il n’y a rien qui face plus recognoistre un Prince, que la condition de ceux dont il se sert.

Le Roy se doit monstrer terrible, plustost par menaces, que par punition.

En l’ordre du genre humain, c’est chose tresgrande que d’estre Roy, mais plus excellente d’estre bon Roy.

La main et la puissance des Roys est si longue et si grande, qu’ils peuvent tout ce qu’ils veulent.

Le Prince doit avoir tant de justice, que ceux qui peris-