Page:Marguerites françaises.djvu/289

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Iovyssance.

L’amour sans la jouyssance est une mer morte et glacée, sans laquelle ne regnent point les doux Zephirs, qui conduisent au port des delices.

C’est un tourment infernal, d’avoir un bien devant soy, et n’en oser approcher.

L’orage de mon mal, ne se peut calmer que par la jouyssance, de ce que mon cœur desire.

La jouyssance fait revivre les affections languissantes, ressusciter les mortes, r’ajeu-