Page:Marguerites françaises.djvu/314

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Pour les louanges qu’il vous plaist m’attribuer, ce sont les actions ordinaires d’une ame parfaite, d’estimer qu’il n’y a rien imparfait.

Si je vous loue peu, pensez que c’est pour peu sçavoir.

Je suis plus obligé de ces louanges à vostre courtoisie, qu’à la verité.

La vertu a tellement guidé les actions de vostre vie, que les louanges en sont sacrées à l’eternité.

Ces louanges sont plustost filles de vostre eloquence, que de la raison.

Elles naissent plustost de