Page:Marguerites françaises.djvu/473

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Raconter les services à ceux qui les ont reçeuz, semble etre leur reprocher, et leur vouloir marquer l’ingratitude sur le front.

Mon affection estoit bien digne de la vostre, mais mon peu de merite et ma fortune m’ont rendu indigne de vous posseder qu’en mon ame.

Si les faveurs dont vous m’avez usé, m’ont esté grandes, je les ay achetées avec tant de peine que je ne vous en dois nulle obligation.

Vous avez fait banqueroute aux affections, que vous