Page:Marguerites françaises.djvu/474

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aviez vouées à mon amour.

C’est une heresie en amour, de promettre foy à deux personnes.

Il faut plus craindre les reproches, que le danger.

Il vaudroit mieux mourir avec quelque glorieuse action, que de commettre quelque chose au surplus de la vie qui en deshonore la memoire.

Je ne pense pas que ce mespris soit advoué de vostre prudence.

Un jour le ciel ayant pitié de moy, vous esmouvera à regretter ma perte.

Où sont les jours qui esclai-