Page:Marguerites françaises.djvu/491

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

telle, et sont hors des embusches du destin.

Les riches sont ordinairement intollerables aux pauvres, et les pauvres envient la felicité des riches.

Les richesses mal acquises, engendrent ordinairement des courts plaisirs et de longs ennuis.

Les robes trop longues empeschent le corps, et les richesses mondaines l’ame.

Les richesses sont des fascheux hostes, qui payent communément de fueilles, au lieu de fruict, et nous mettent en ombre d’une jouyssance