Page:Marguerites françaises.djvu/568

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prouvoit ses yeux sur quelque sujet, il se donnoit à elle.

Ils n’osoyent s’entredonner autres asseurances de leur affection, que par les yeux, qui estant libres, dans leur captivité, usurperent pour lors l’office de leurs langues.

Elle recommençoit à parler de ses yeux, desquels un seul mouvement descouvroit plus de passion, que tous ses autres discours.

S’il est vray que les yeux soyent fidelles messagers de l’ame, les vostres me font esperer plus de faveurs, que