Page:Marguerites françaises.djvu/97

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elle vous tesmoigne les vœux de mon obeissance.

J'espere que la foy qui lie ma liberté dans la douceur de vostre servitude, vous fera voir mes supplications autant naifves, que vos vertus me sont manifestement cogneues.

Me mirant dans vos beaux yeux, je vy une troupe d'amours, qui d'un mesme assaut descocherent une trousse de flesches que j'ay reçeue avec un delice extresme, qu'affrontant la porte de ma liberté, leur entrée fut si glorieuse, que mesme je jure ma