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Page:Mariéton - Hellas, 1889.djvu/53

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Les barbares du Nord, d’Italie et de Perse
Lui faisant violence ont pensé l’abolir,
Mais, pas plus que les vents que la terreur disperse
Sur cette tour de pierre, ils n’ont pu t’avilir.

Ils passent tous, Borée et Cœkias, vent sombre
Qui de son bouclier fait tomber des grêlons,
Eurus, tremblant de froid dans son manteau plein d’ombre,
Et Notus pluvial, contraire aux aquilons.
 
Mais voici que la Brise, agréable au navire,
Du ciel de l’idéal sèche déjà les pleurs,
Et, maître du printemps au radieux sourire,
Zéphyre, les pieds nus, passe et répand des fleurs.