et parallèles S1 et S2. L’impression est un spectre de lignes désigné par Aston comme spectre de masses.
La figure 20 représente le schéma du dispositif expérimental avec adaptation à un tube à décharge ordinaire, à ballon de 20 cm. de diamètre. La cathode C concave (rayon de courbure environ 8 cm.) est placée juste à l’entrée du ballon. Afin d’éviter la fusion du verre, le faisceau de rayons cathodiques est reçu sur un ballon de quartz D, qui sert d’anticathode et a aussi l’avantage de produire très peu de rayons X. Le courant qui passe dans le tube est de l’ordre du milliampère sous une tension de 20,000 à 50,000 volts. L’anode A est protégée par un cylindre en aluminium et fonctionne comme soupape.
Les fentes S1 et S2 extrêmement fines (environ 0,05 mm. de largeur sur
Fig. 20. — Spectrographe des masses d’Aston.
2 mm. de longueur) et distantes de 10 cm. définissent le faisceau qui est dévié et dispersé dans le champ électrique entre les plateaux J1 et J2 de 5 cm. de longueur, placés à 2,8 mm. de distance.
Les plateaux sont inclinés sur la direction du faisceau de manière à mieux utiliser tous les rayons déviés.
Ces rayons traversent un diaphragme et le canal d’un robinet à large voie, pour pénétrer dans la région de champ magnétique.
Celui-ci est constitué entre les pièces polaires M d’un électro-aimant de 8 cm. de diamètre, maintenues à 3 mm. de distance.
Les rayons déviés dans le champ magnétique pénètrent dans la chambre photographique N, entre deux plaques parallèles de laiton Z et W et impressionnent la plaque.
Un petit écran de willémite Y sert pour l’observation préliminaire.
Le diaphragme a pour effet de sélectionner parmi les rayons déviés dans le champ électrique, ceux d’énergie maximum qui concentrent la plus grande partie de l’intensité. L’angle qui correspond à diverses masses ne varie donc que dans des limites étroites.