directement le sélénium [66] par bombardement cathodique Aston a obtenu 5 fortes lignes et une faible (pour m = 74).
Sélénium | masses | 74, 76, 77, 78, 80, 82. |
Quelques-unes de ces lignes correspondent à des isobares du krypton. Le même procédé a été appliqué sans succès au tellure.
Iode P = 126,92. L’expérience faite avec un mélange de CO2 CH4 et d’iodure de méthyle conduit à envisager un seul élément donnant une ligne de masse 127, confirmée par la ligne 142 de l’iodure de méthyle.
Toutefois, les expériences de Kohlweiler [67] sur la diffusion fractionnée de la vapeur d’iode conduisent cet auteur à admettre que celle-ci n’est pas homogène, et qu’en plus du composant principal dont la masse a été mesurée par Aston, il y aurait encore au moins deux isotopes, l’un de masse inférieure et l’autre de masse supérieure (voir p. 187).
Étain P = 118,7. Les expériences faites avec le tétrachlorure d’étain ont permis d’obtenir un groupe de lignes attribuable à l’étain accompagné d’un groupe plus faible pouvant correspondre aux chlorures. Ces résultats n’ont pu être reproduits tout d’abord en raison des difficultés que présente le travail avec ce gaz. Des expériences ultérieures faites avec le tétraméthide, à l’aide de plaques sensibilisées pour les rayons positifs, ont donné des résultats définis. Les lignes suivantes sont attribuées avec certitude à l’étain :
Sn | masses | 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 124. |
Les intensités relatives de ces lignes sont en accord avec le poids atomique moyen. Les masses qui correspondent aux lignes sont en réalité inférieures de deux ou trois millièmes aux nombres entiers indiqués ci-dessus, tandis que les différences des lignes sont exactement des nombres entiers [66].
Antimoine P = 120,2. Les essais faits au moyen de Sb H3 n’ont donné aucun résultat. En employant le triméthylantimoine, Aston a obtenu deux lignes correspondant aux masses 121 et 123 [67, 69]. Ces résultats ne sont pas en accord avec le poids atomique adopté, mais correspondent très bien au nombre 121,77 récemment déterminé par Willard et Mc Alpine [68].
Mercure P = 200,6. Le mercure étant employé dans diverses parties de l’appareillage, sa vapeur est toujours présente dans le tube à décharge et ses lignes qui apparaissent sur la plupart des clichés servent d’échelle de références. Le mercure est une substance complexe.