qu’ils puissent se fixer sur des particules colloïdales en suspension (Paneth, 31) (Hevesy, 38).
Les nombres obtenus pour n prouvent que les termes correspondants des familles radioactives sont caractérisés par la même valence qui coïncide avec celle que l’on avait pu prévoir d’après l’étude des propriétés chimiques. Ainsi l’ensemble des données fournies par l’application des méthodes électrochimiques à l’étude des radioéléments confirme d’une manière remarquable la conviction que ces éléments possèdent une individualité chimique bien définie et ne se distinguent pas, à ce point de vue, des éléments ordinaires.
On doit cependant s’attendre à ce que l’étude des radioéléments concentrés ait à tenir compte d’aspects nouveaux de leurs réactions électrochimiques, résultant de l’ionisation déterminée par le rayonnement.
L’analogie entre les termes correspondants des familles radioactives apparaît encore plus frappante, puisqu’il est prouvé qu’elle comprend leurs propriétés chimiques et électrochimiques aussi bien que leur rayonnement. On peut en conclure, que toute classification rationnelle des radioéléments ne peut manquer d’être basée sur une analogie aussi profonde.