Page:Marie Lenéru - La Paix.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

poignante que des cris d’épouvante qui reviennent sur eux-mêmes et ne veulent pas être consolés.

Cher esprit plein d’amour, il m’est dur de vous quitter ; je m’arrache à vous tristement en terminant cette tendre lettre, mais c’est vous qui allez parler et que l’on veut écouter ; laissez rêver de vous, dans sa juste modestie qui vous contemple, celle dont vous avez dit un jour, mue par la divine erreur de la bienveillante curiosité : « J’ai vu enfin Madame de Noailles, — bien moins effrayante que je ne le craignais ! »


Anna de Noailles.