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POÉSIES
FABLE LI.
Dou Coc et dou Werpil[1].
D’un Coq recunte qui esteit
Seur un fémier è si grateit ;
Par delez lui vint li Worpis[2]
Qi l’apela par moult beax dis.
Sire, feit-il, mult te voi bel,
Ainc ne vi mais si gent Oisel :
Clere voiz as sor tute rien,
Fors tun père que conui bien ;
Unques Oiséax melx ne chanta
Mais il dist miex qant il cligna[3].
- ↑ Le Grand d’Aussy, tom. IV, p. 223.
Ce sujet est à-peu-près le même que celui de la Fable du Renard et du Corbeau de la Fontaine, les détails en sont différents. Voyez la fable XIVe de ce recueil.
- ↑ Près de lui vint le renard.
- ↑ Mais son chant est bien plus harmonieux quand il ferme les yeux.
Variantes.
- ↑
Mais en chantant les yaus clina.