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Page:Marinetti - La Ville charnelle, 1908.djvu/106

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LA VILLE CHARNELLE

et la coque mollasse des carènes…
Les clous, les maquillages et les mouches de fer
ne tenaient plus sur la peau ;
les cloisons n’étanchaient plus les fuites d’eau…
Les calfats ricanaient tendant leur mufle rogue
et boucané de dogue : « Oh ! les belles carènes
ont fini de jouir dans les bras des Orages
du moment qu’elles font
pipi au lit de leurs amants,
les belles de jadis !… »

Ce fut le soir de leur défaite…