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Page:Marinetti - La Ville charnelle, 1908.djvu/176

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LA VILLE CHARNELLE

De votre âme charnelle…
Votre âme ?… Oh, non !… Votre âme est aux Étoiles !
Et c’est à mes étoiles que je demanderai
Le secret capiteux de votre blanc sourire !…

Nella, Nella, rose blanche
Dont le parfum se traîne et tombe goutte à goutte,
J’ai humé votre désir inexplicable et fou
En un passé lointain, avant de naître,
Aux jardins de Péra, où le soleil couchant
Fouette d’or les cyprès noirs !