Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 1.djvu/148

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Que ce qu’elle en connaît m’en ferait respecter ;
Je me trompais ; et c’est son épouvante même
Qui me plonge aujourd’hui dans un péril extrême.
Mais n’importe, Hiéron : Rome a beau menacer,
À rompre mes serments rien ne doit me forcer ;
Et du moins essayons ce qu’en cette occurrence
Peut produire pour moi la ferme résistance.
La menace n’est rien, ce n’est pas ce qui nuit ;
Mais pour prendre un parti, voyons ce qui la suit.