Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 1.djvu/290

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de mauvaise himeur qui n’aimont pas qu’on les vilipende.

FONTIGNAC

, à la Comtesse.

À vous lé dé, Madame.

LA COMTESSE

Taisez-vous, vos raisonnements ne me plaisent pas.

BLAISE

Il n’y a qu’à la voir pour juger du paquet. Et noute médecin ?

FONTIGNAC

Jé l’oubliais, dé la profession dont il est, sa critique est touté faite.

LE MÉDECIN

Bon ! vous nous faites là de beaux contes !

FONTIGNAC

, parlant du Courtisan.

Jé n’interrogé pas Monsieur, dé qui jé suis lé sécrétaire dépuis dix ans, et qué lé hasard a fait naître en France ; quoiqué dé famille espagnolé ; il allait vice-roi dans les Indes avec Madamé sa sœur, et Spinette, cette agréablé fille de qui jé suis tombé épris dans lé voyage.

LE COURTISAN

Je ne crois pas, Monsieur de Fontignac, que vous m’ayez vu faire de folies.

FONTIGNAC

Monsieur, lé respect mé fermé la bouche, et jé bous renvoie à votré taille.