Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 1.djvu/298

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BLECTRUE

N’êtes-vous pas de mon sentiment ? voyez-vous cela comme moi ?

LE POÈTE

Oui, assez ; et en même temps je sens un mouvement intérieur que je ne puis expliquer.

BLECTRUE

Je crois voir aussi quelque changement à votre taille. Courage, petit homme, ouvrez les yeux.

LE POÈTE

Souffrez que je me retire ; je veux réfléchir tout seul sur moi-même : il y a effectivement quelque chose d’extraordinaire qui se passe en moi.

BLECTRUE

Allez, mon fils, allez ; faites de sérieuses réflexions sur vous ; tâchez de vous mettre au fait de toute votre sottise. Ce n’est pas là tout, sans doute, et nous nous reverrons, s’il le faut.


Scène XI

BLECTRUE


Je suis charmé, mes espérances renaissent, il faut voir les autres. Y a-t-il quelqu’un ?