Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 1.djvu/317

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BLAISE

Encore ? un Gascon modeste ! oh ! queu convarsion ! Allons, ou êtes purgé à fond.


Scène II

MÉGISTE, FONTIGNAC, BLAISE, SPINETTE, LE MÉDECIN


MÉGISTE

Messieurs, voilà un de vos camarades qui m’a demandé en grâce de vous l’amener pour vous voir.

BLAISE

Eh ! où est-il donc ?

FONTIGNAC

Jé né l’aperçois pas non plus.

LE MÉDECIN

Me voilà.

BLAISE

Ah ! je voyais queuque chose qui se remuait là ; mais je ne savais pas ce que c’était. Je pense que c’est noute médecin ?

LE MÉDECIN

Lui-même.

SPINETTE

Allons ! mes amis, il faut tâcher de le tirer d’affaire.

LE MÉDECIN

Eh ! Mademoiselle, je ne demande pas mieux ; car en vérité, c’est quelque chose de bien affreux que de rester comme je suis, moi qui ai du bien, qui suis riche et estimé dans mon pays.