Écoutez, je n’avais pas moins besoin de cette explication-là que vous.
Que vous me charmez ! Que vous me donnez de joie ! (Il lui baise la main.)
On le prendrait pour mon amant, de la manière dont il me remercie.
Ma foi, je défie un amant de vous aimer plus que je fais ; je n’aurais jamais cru que l’amitié allât si loin, cela est surprenant ; l’amour est moins vif.
Et cependant il n’y a rien de trop.
Non, il n’y a rien de trop ; mais il me reste une grâce à vous demander. Gardez-vous Hortensius ? Je crois qu’il est fâché de me voir ici, et je sais lire aussi bien que lui.
Eh bien, chevalier, il faut le renvoyer ; voilà toute la façon qu’il faut faire.
Et le comte, qu’en ferons-nous ? Il m’inquiète un peu.
On le congédiera aussi ; je veux que vous soyez content, je veux vous mettre en repos. Donnez-moi la main, je serais bien aise de me promener dans le jardin.
Allons, marquise.