être contents. En voilà un des plus curieux qui se fassent. Vous trouverez donc cela raisonnable, madame ?
Je vous laisse, parlez-lui vous-même. (À part.) Il me touche tant, qu’il faut que je m’en aille ! (Elle sort.)
Il ne croit pas si bien me servir.
Scène III
Dorante, sais-tu bien qu’il n’y a pas de fou aux Petites-Maisons de ta force ? (Marton arrive.) Venez, mademoiselle Marton.
Je viens d’apprendre que vous étiez ici.
Dites-nous un peu votre sentiment ; que pensez-vous de quelqu’un qui n’a point de bien, et qui refuse d’épouser une honnête et fort jolie femme, avec quinze mille livres de rente bien venant ?
Votre question est bien aisée à décider. Ce quelqu’un rêve.
Voilà le rêveur ; et, pour excuse, il allègue son cœur que vous avez pris ; mais comme apparem-