Prends-y garde ; tu vois que sa mère la fatigue.
Je serais bien fâché qu’elle la laissât en repos.
Elle est confuse de ce que Marton m’a surpris à ses genoux.
Ah ! vraiment, des confusions ! Elle n’y est pas ; elle va en essuyer bien d’autres ! C’est moi qui, voyant le train que prenait la conversation, ai fait venir Marton une seconde fois.
Araminte pourtant m’a dit que je lui étais insupportable.
Elle a raison. Voulez-vous qu’elle soit de bonne humeur avec un homme qu’il faut qu’elle aime en dépit d’elle ? Cela est-il agréable ? Vous vous emparez de son bien, de son cœur ; et cette femme ne criera pas ! Allez vite, plus de raisonnements : laissez-vous conduire.
Songe que je l’aime, et que, si notre précipitation réussit mal, tu me désespères.
Ah ! oui, je sais bien que vous l’aimez ; c’est à cause de cela que je ne vous écoute pas. Êtes-vous en état de juger de rien ? Allons, allons, vous vous