lequel les quatre tigresses se sont jetées en poussant des cris épouvantables. Elles s’efforcent d’enlever à M. de la Pérade la hache qu’il vient d’arracher à son ennemi.
Madame de la Pérade saisit ce dernier par les cheveux en lui criant :
— Tu vas mourir !
Le passant qui leur était venu en aide intervint alors.
— Madame, dit-il, ce sauvage vous demande la vie, faites-lui donc quartier.
En même temps les quatre sauvagesses qui jugent la partie perdue, se jettent à genoux et demandent grâce.
Les maîtres de la maison restaient vainqueurs.
Et voilà comment cette forte femme, faisant encore une fois preuve d’une énergie peu commune à son sexe, eut l’honneur de sauver les siens.
Grâce à l’intervention de madame de Pontchartrain, femme d’un ministre du temps, la belle action de l’héroïne de Ver-