Aller au contenu

Page:Marot - Les Œuvres, t. 3, éd. Guiffrey, 1881.djvu/338

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Sera faicte
Plus parfaicte.
Ce pendant
Actedant
Que te voye,
Je t’envoye
Jusque en France
Asseurance,
Que je quiers
Congnoissance
D’ung de Quiers.


Lettre de Clément Marot par luy enuoyée de

Ferrare à fon amy Antoine Couillard

feigneur du Pauillon (1) lez

Lorris en Gaftinoys

(Du Recueil pojihume)

mon amy Antoine, N’eït iour que me fouuienne Du fouuerain recueil Que tu feiz à Clément : s Mais fe refiouyffant

(1) L’authenticité de cette pièce peut au moins paraître douteufe. Il eft à remarquer tout d’abord qu’elle n’eft point entrée de plain-pied dans les œuvres de Marot. En 1560 feulement elle fut imprimée une première fois, à la fuite d’un livre de Couillard du Pavillon, intitulé : Contredift-* aux faulfes & abbnfifues prophéties de Noflradamus & attitrés aflrologues. Fuis elle prit fa place

définitive au milieu des poéfîes du poète dans l’édition donnée en 1596 par Thomas Portau à Niort. Depuis, tous les éditeurs l’ont invariablement reproduite, fans fe préoccuper de fes origines. Comment expliquer fa difparition de 1535 à 1560, puis fon exhumation imprévue ? Nous n’avons pour nous éclairer à ce fujet que les vers dont Michel Marot accompagne l’envoi de