Page:Marquiset,À travers ma vie,1904.djvu/236

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À la révolution de juillet, on nomma mon père membre de la commission de cinq membres chargée d’administrer le département du Doubs, puis en septembre 1830, il partit pour Paris avec quelques notables chargés par la ville de présenter une requête à Louis-Philippe au sujet de l’école l’artillerie, mais ses forces le trahirent et il mourut dans la capitale, le 28 septembre, entre les bras de trois de ses enfants.

Dès qu’éclata la révolution de juillet, je lui prêtai mon concours en assistant à la réunion qui eut lieu à Besançon, le 2 août, chez le lieutenant général baron Lanusse, commandant la division, pour aviser aux meilleurs moyens à employer dans les circonstances critiques où l’on se trouvait. Appelé, comme officier de la garde nationale, par le général, je me rendis chez lui à cinq heures du soir, avec M. Maire, mon colonel, et M. Ducat, mon lieutenant-colonel. Nous trouvâmes là les généraux Chabert, commandant le département ; Dellard, commandant la place, et Boulard, commandant l’artillerie ; MM. de Lacombe, colonel du 3e régiment d’artillerie ; le baron Mylius, colonel du 46e de ligne ; Pâris, chef de bataillon d’état-major ; de Jouffroy, secrétaire général faisant fonctions de préfet, et le marquis de Terrier-Santans, maire de la ville de Besançon.

    entra dans l’armée des princes ; conseiller à la cour impériale de Besançon, puis député en 1815, il fut nommé président la même année. Non réélu en 1816, il reparut à la Chambre le 13 novembre 1820, fut appelé à la pairie en 1827 et disparut de la scène politique à la chute de Charles X.