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LIVRE SIXIÈME.


1.

À JULES MARTIAL.

O toi ! dont l’amitié m’est précieuse et chère.
Jule, reçois de moi ce sixième recueil ;
Mais au lieu d’un léger coup d’œil,
Je réclame pour lui ta censure sévère.
Grâce à tes soins, craignant moins de déplaire,
Du palais de César il franchira le seuil ;
Et sa démarche téméraire
Y trouvera peut-être un favorable accueil.

3.

SUR LA NAISSANCE D’UN FILS DE DOMITIEN.

Parais, auguste enfant, promis au fils d’Énée,
Viens, digne fils des dieux, remplir ta destinée.
Lorsqu’après maint siècle écoulé,
Ton père, chargé d’ans, sur ta verte jeunesse
Voudra reposer sa vieillesse,
A partager son trône à ton tour appelé,