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feu-souffrance


« Lorsque nous souffrons pour nos propres œuvres, fausses et infectées, le feu est corrosif et brûlant, et cependant il doit l’être moins que celui qui sert de source à ces œuvres fausses ; aussi ai-je dit, plus par sentiment que par lumière (dans l’Homme de désir), que la pénitence est plus douce que le péché. Lorsque nous souffrons pour les autres hommes, le feu est encore plus voisin de l’huile et de la lumière ; aussi, quoiqu’il nous déchire l’âme et qu’il nous inonde de pleurs, on ne passe point par ces épreuves sans en retirer de délicieuses consolations et les substances les plus nourrissantes. »


caractère essentiellement chrétien du martinisme


Les cléricaux ont fait tous leurs efforts, à toute époque, pour conserver pour eux seuls la possibilité des communications avec le plan divin. D’après leur prétention, toute communication qui ne vient pas par leur influence est due soit à Satan, soit à quelques autres démons. Ils ont même poussé la calomnie jusqu’au point de prétendre que les Martinistes n’étaient pas chrétiens et que ce n’était pas le Christ qu’ils servaient, mais je ne sais quel diable, déguisé sous ce nom.

Voici, en attendant, la réponse de Claude de Saint-Martin à ces niaiseries :