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ancien et accepté pour la France et ses dépendances ; puis, en 1822, le nouveau pouvoir fonde des loges.

En 1875, eut lieu à Lausanne un convent très important des divers Suprêmes Conseils écossais.

En 1879, quelques loges écossaises de Paris se séparèrent du Suprême Conseil, en protestation contre l’existence des hauts grades, et fondèrent la Grande Loge Symbolique Écossaise, qui devint bientôt assez puissante.

Pendant ce temps les affaires du Suprême Conseil allaient mal et la pénurie des fonds devint telle qu’en 1897 le Suprême Conseil dut faire une entente avec les anciennes loges rebelles. D’après cette entente, le Suprême Conseil passa à la Grande Loge Symbolique toutes ses loges et garda seulement les chapitres et les aréopages. Ainsi se constitua la Grande Loge de France, qui s’empressa de faire une bévue énorme en supprimant la mention de Grand Architecte de ses planches et qui permet de couper ainsi le faible lien qui relie encore la France à l’Étranger.


le rite de misraïm


Que dirons-nous de l’histoire du dernier rite dont il nous reste à parler : le rite de Misraïm ?

Voici comment Clavel raconte sa fondation :

C’est en 1805 que plusieurs frères de mœurs décriées n’ayant pu être admis dans la composition du Suprême Conseil Écossais, qui s’était fondé en cette année à Milan, imaginèrent le régime misraïmite. Un frère, Lechangeur fut chargé de recueillir les éléments, de les classer, de