Page:Marx - Contribution à la critique de l’économie politique.djvu/290

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monnaie est échangée en une fois reste constante, la valeur de la monnaie n’est pas devenue plus grande après que la masse en est augmentée qu’elle n’était auparavant. Si on la suppose augmentée d’un dixième, la valeur de chaque partie, celle d’une once, par exemple, aura diminué d’un dixième.

« Quel que soit le degré dans lequel est augmentée ou diminuée la quantité de la monnaie, celle des autres choses restant constante, la valeur de la masse totale et de chaque partie est réciproquement diminuée ou augmentée dans la même proportion. Cette proposition, il est évident, est universellement vraie. Toutes les fois que la valeur de la monnaie a haussé ou baissé (la quantité des marchandises contre lesquelles il est échangé et la rapidité de la circulation restant constantes) le changement doit dépendre d’une diminution ou d’une augmentation de la quantité et de rien autre. Si la quantité des marchandises diminue tandis que la quantité de la monnaie reste constante, c’est la même chose que si la quantité de la monnaie eut augmenté et vice versa… Des changements semblables sont produits par une variation quelconque, dans la rapidité de la circulation… Une augmentation dans le nombre de ces achats produit le même effet qu’une augmentation dans la quantité de la monnaie ; une diminution produit l’effet contraire… S’il y a une portion des produits annuels qui n’est pas échangés du tout, comme celle que le producteur consomme lui-même, elle n’entre pas en ligne de compte, car