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trois mémoires[1] sur la religion de Fo (Bouddha), composés d’après les livres chinois.

Au commencement du xixe siècle, le cercle des études bouddhiques s’agrandit. Les Recherches Asiatiques publiées à Calcutta ; le Journal de la Société Asiatique du Bengale, qui leur succède ; les Transactions de la Société Asiatique de Londres, remplacées depuis par le Journal de la Société Asiatique de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, s’enrichissent de mémoires signés par J. Prinsep, H.-T. Colebrooke, H.-H. Wilson, F. Turnour, B.-H. Hodgson, Csoma de Koros, etc.

En France, le Journal Asiatique de Paris compte parmi ses rédacteurs les orientalistes français dont nous parlions tout à l’heure ; mais ce sont les deux derniers ouvrages de l’illustre indianiste Eugène Burnouf qui ont jeté le plus de lumière sur l’histoire et la doctrine de Sâkya-Mouni. L’Introduction à l’histoire du Bouddhisme indien et la traduction du Lotus de la bonne Loi, avec les vingt et un mémoires qui l’accompagnent, resteront toujours les meilleurs guides pour

  1. Dans les Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, t. XL.