Page:Maspero - L’Égyptologie, 1915.djvu/31

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premier volume des Sarcophages d’époque Saïte et Ptolémaïque ; M. Vernier, deux livraisons de Bijoux et d’orfèvreries que M. Daressy achèvera ; M. Bénédite, trois volumes sur les petits objets de toilette ; M. Legrain, trois volumes sur les statues provenant du fonds découvert par lui dans la favissa de Karnak ; M. Lefebvre, le Papyrus de Ménandre ; M. Jean Maspero, les Papyrus byzantins, en trois volumes dont le dernier est sous presse ; M. Chassinat, la Trouvaille des Grands-Prêtres d’Ammon de la XXIe dynastie, et d’autres sont prêts qui ont pour auteurs MM. MUNIER, Moret, Gauthier, Gaston Maspero. Je ne parle pas des collaborateurs étrangers, Reisner, Currelly, Elliot-Smith, et maint autre dont les presses de l’Institut ont eu également les volumes. La seconde des grandes œuvres du Service égyptien, les Temples immergés de la Nubie en est sortie tout entière : Gaston Maspero, Rapports et Mémoires ; Gauthier, Kalabchèh, Amada et Ouady es-Sébouâ ; Roeder, de Débôt au Bab Kalabchéh et le premier volume de Dakkéh ; Blackmann, Derr et Bigéh. Comme on le voit, ce ne sont pas les Français seuls qui tirent profit de l’imprimerie montée par la France auprès de l’Institut d’archéologie orientale.

Si, en présence des succès remportés à l’étranger, ceux qui ont été obtenus par les Égyptologues demeurés en France pâlissent un peu, ils n’en ont pas moins été fort appréciables pendant la période de temps qui s’est écoulée depuis 1909 jusqu’en 1914. M. Victor Loret, à Lyon, n’a pas publié beaucoup d’œuvres originales, mais son excellent enseignement nous a procuré plusieurs bons élèves dont le dernier venu, M. Montet, s’est distingué à l’Institut du Caire. M. Lefébure, mort à Alger en 1908, n’a guère écrit dans ses dernières années qu’un petit nombre de mémoires d’histoire religieuse qui seront recueillis dans le dernier volume de ses Œuvres, mais M. Georges FOUCART, professeur d’abord d’Histoire ancienne à la Faculté des lettres de Bordeaux (1898-1906), puis d’Histoire des religions à la Faculté d’Aix-Marseille, après avoir soutenu en 1898 une thèse remarquable sur l’Ordre lotiforme, et prodigué beaucoup