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NAPOLÉON À SAINTE HÉLÈNE

« tout autre pays » et même « sur les hautes mers », prêté « aide, assistance ou concours audit Napoléon Buonaparte pour échapper et aller vers d’autres possessions ou lieux quelconques ». Et il est dit que « toutes les infractions à cet Acte, en quelque lieu qu’elles puissent être commises, dans les possessions de Sa Majesté, ou au dehors de ces possessions, ou sur les hautes mers, seront instruites, entendues, jugées et condamnées dans un comté quelconque de l’Angleterre, comme si elles avaient été commises dans ce comté ». Et il s’agit de la détention légale et de l’envoi en Angleterre de toute personne qui sera appréhendée au corps sous l’accusation d’avoir enfreint cet Acte ; et encore que, à toute action, poursuite, bill, plainte, information ou accusation intentée pour une chose faite sous l’empire ou en vertu de cet Acte, il suffira d’opposer une fin générale de non-recevoir pour en avoir le plein avantage.

Reste à désigner celui qui sera l’exécuteur d’une telle loi. L’homme qui l’a présentée, saura choisir l’homme chargé de l’appliquer et, constamment, il tiendra la main à ce que ce subordonné ne se relâche point de sa sévérité, car, de tous les aristocrates qui ont mené la guerre contre la France et contre Napoléon, le secrétaire d’État à la Guerre et aux Colonies est le plus ardent et le plus irréconciliable. Il les confond dans une haine étendue à toute doctrine qui n’est point strictement, étroite-